Peut-être avez vous déjà croisé ces bancs en Alsace. D’une géométrie minimaliste digne des créateurs du Bauhaus ces bancs ont surgi au XIXe siècle d’une furieuse envie de soulager la fatigue des paysans en route vers les villes et villages pour vendre le fruit de leur labeur. Mais derrière cette générosité se cachait le zèle d’un certain préfet et l’envie, pour l’impératrice Eugénie, de soigner son image. Tout cela au frais des communes.
Il est à noter que certains de ces bancs sont désormais classés monuments historiques comme le banc seigneurial de justice d’Espeluche.
Pour plus de détails lire la page Wikipédia :
Un banc-reposoir (article Wikipédia)
Extrait :
Un banc-reposoir d’Alsace est une sorte de banc public construit en Alsace au XIXe siècle.
Les jours de marché ou de foire, paysans et surtout paysannes se rendaient dans les villes ou gros bourgs où se tenait un marché. Lourdement chargés, ils y amenaient les produits de la ferme. Les paysannes portaient un panier sur leur tête protégée par un coussinet (der Wisch) rempli de son et de balles de blé. Les paysans, quant à eux, charriaient leurs produits dans une hotte accrochée au dos par deux lanières de cuir. Lors des haltes, les paysannes pouvaient déposer leurs fardeaux sur le linteau puis se reposer sur le banc de la dalle inférieure, à l’ombre généralement de quatre tilleuls. De part et d’autre étaient dressées deux bornes qui permettaient aux hommes d’y déposer leurs hottes ou encore aux cavaliers de se remettre en selle.
Il existe en Alsace deux sortes de bancs reposoirs :
• ceux du Roi de Rome (dits aussi Bancs Marie-Louise) datés de 1811 ;
• ceux de l’Impératrice Eugénie datés de 1854.
Dans la galerie du B.I.B.
Un de nos reporter à repéré un beau banc reposoir près d’Obernay : à voir ici